Renault clio 4 GT
En Europe, la Clio 4 phase 2 domine son sujet. La polyvalente affiche une santé insolent. Le restylage de mi-carrière de cette génération 4, opéré en 2016 a donc porté ses fruits mais ça, c’était avant le renouvellement de ses deux principales rivales, les Volkswagen Polo et Ford Fiesta.
La Clio 4 devra donc limiter la casse face à deux concurrentes qui reviennent plus sophistiquées que jamais. Pour ce faire, la française peut compter sur ses tarifs ajustés, sa très bonne dotation en matière d’équipement et son châssis affûté. Sera-ce suffisant pour tenir jusqu’en 2019 et la cinquième génération ? L’avenir le dira. En attendant, la Clio met toutes les chances de son côté en proposant un nouveau pack GT-Line animées par des moteurs de faible puissance.
Elle est la référence du segment des citadines polyvalentes, mais cette 5 places est une des plus volumineuses, du fait de sa longueur de 4,06 mètres, laissant un diamètre de braquage de 11 mètres. Cela est compensé par une largeur de 1,73 mètre inférieure à la moyenne (visuellement plus imposante par les galbes de carrosserie), la hauteur étant assez basse à 1,45 m. La largeur est donc mesurée à 1,37 m, suffisant pour 2 personnes, mais pas pour 3 à l'arrière. L'espace aux jambes est correct, mais la garde au toit de 85 cm se fait juste pour les grands passagers à l'arrière. En contrepartie, le coffre de 300 litres est très satisfaisant pour le segment, extensible à 1 380 litres. Sur la balance, la Clio ne fait pas des miracles, avec un poids oscillant entre 1 090 et 1 205 kg selon les modèles.
Si vous convoitez un diesel basique du type 1.5 dCi 90, il est désormais possible d’opter pour un pack sportif GT-Line. Ce dernier est proposé entre 700 € (design extérieur) et 1 110€ (design intérieur et extérieur). II est disponible sur les niveaux d'équipement médians « Zen » et « Intens ». Il se compose de jantes alliage 16 ou 17’’, selon la finition, d’un bouclier arrière spécifique avec canule d'échappement sport, d’un becquet et d'un sigle GT-Line sur le hayon.
Ce traitement sportif vient renforcer l’attractivité de la Clio 4 qui reste encore forte comparée aux très conservatrices Polo et Fiesta. Il s’accompagne d’un coloris bleu spécifique à la finition GT et d’un habillage particulier de l’habitacle, qui, il faut l’avouer, est bien moins réussi. En effet, la Clio tente maladroitement de copier sa grande sœur la Mégane GT en reprenant le coloris extérieur sur la sellerie, les aérateurs, le frein à main et le volant. Le résultat fait très « tuning », notamment sur les appuie-tête où la griffe GT Line est placardée en gros.
Dommage car la Clio 4 phase 2, depuis son restylage, a fait de gros efforts en matière de qualité perçue. La planche de bord présente désormais, sur sa partie supérieure, un plastique moussé agréable au toucher et le volant a troqué son habillage en plastique bas de gamme pour du cuir. L’intérieur n’en devient pas pour autant la référence du segment mais elle a su corriger ses défauts, à l’image du système multimédia R-Link Evolution, disponible sur cette version, qui retransmet désormais l’interface de navigation Waze sur l’écran (soumis à version de smartphone).
Ce traitement sportif vient renforcer l’attractivité de la Clio 4 qui reste encore forte comparée aux très conservatrices Polo et Fiesta. Il s’accompagne d’un coloris bleu spécifique à la finition GT et d’un habillage particulier de l’habitacle, qui, il faut l’avouer, est bien moins réussi. En effet, la Clio tente maladroitement de copier sa grande sœur la Mégane GT en reprenant le coloris extérieur sur la sellerie, les aérateurs, le frein à main et le volant. Le résultat fait très « tuning », notamment sur les appuie-tête où la griffe GT Line est placardée en gros.
L’association entre le moteur dCi 90 et la boîte auto à double embrayage EDC n’est pas récente et fonctionne plutôt bien, pour qui recherche la douceur de fonctionnement. Car en matière de fluidité et de rapidité, la transmission de chez Renault affiche quelques lacunes, comparée à la DSG du groupe Volkswagen proposée sur les Polo, Seat Ibiza et Skoda Fabia. En revanche, la Clio peut compter sur son excellent moteur diesel dCi 90 qui combine agrément et économie d’usage (5,8 l/100 km relevés durant notre essai). Pétri de qualités ce moteur n’a toutefois rien de sportif (0 à 100 km/h en 12,9 s) et le fait d’afficher une carrosserie aussi sportive vous obligera à mettre votre égo de côté et vous rabattre sur la file de droite. En matière de comportement, on trouve plus confortable, comme la nouvelle Citroën C3, ou plus dynamique, comme la Peugeot 208. La Clio réalise ici un excellent compromis entre les deux. Voilà pourquoi elle reste pour le moment l’une des meilleures propositions du marché.